Sara Pennyparker est de retour et pour mon plus grand bonheur. C’est une écrivaine Américaine, qui m’a bouleversée avec Pax et le petit soldat (Prix sorcière 2018).
Ware devait passer d’agréables vacances avec sa grand-mère. Un accident vient contredire ses plans, ça sera le centre aéré, et quel calvaire. Il aime s’évader seul dans son imaginaire, se trouve différent des autres et on le lui fait d’ailleurs remarquer trop souvent. Alors difficile de s’intégrer. Ware décide donc de s’éclipser et découvre les ruines abandonnées d’une église qui fera tout à fait l’affaire pour un repli tactique de chevalier. C’était sans compter sur la présence de Jolène qui a elle aussi décidé de faire de cet endroit son havre de paix.
Vont-ils pouvoir cohabiter ?
Ware va-t-il passer un bon été ?
Est-il si différent des autres enfants ?
Waouh !
Il n’y a pas d’autres mots. Me voilà à nouveau subjuguée par la plume de l’auteure. Chamboulée par Ware et Jolène ! Un livre sur l’acceptation de soi, le courage, l’amitié et le partage ! Entrer dans l’imaginaire de Ware. Tout ce pays qu’est l’enfance, ses possibilités, cette naïveté qui les forces à voir toujours le meilleur en chaque chose, être vivant. On en veut encore c’est dynamique et tellement poétique. Les plus jeunes y verront une belle histoire de partage et d’héroïsme de la vie quotidienne, les plus grands trouveront aussi entre les lignes une critique de la société puissante qui fait trembler. Tout est possible si chacun fait sa part du petit colibri, tel est le message final de Sara Pennyparker et franchement ça fait du bien. Je puise toujours quelque chose dans ses romans qui me rendent meilleure…
Le château des papayes, Sara Pennyparcker, Gallimard jeunesse, 2021, 16€
La Ménagerie Du Livre 
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